Sur le plan floristique, ce sont essentiellement les landes (Thym) et les pelouses sablonneuses (Sedum, plantes grasses qui caractérisent le site et lui donnent toute sa valeur).
On y trouve également la rarissime Laîche des sables.
Les inventaires écologiques ont également fourni de précieuses informations sur les insectes présents sur le site : une vingtaine d’espèces d’orthoptères, dont onze d’intérêt patrimonial (la Mante religieuse ou le Grillon d’Italie par exemple), 300 espèces de papillons dont le Flambé, le Bombyx des buissons et la Mélitée du Mélampyre, et 7 espèces de reptiles dont la Vipère péliade par exemple.
Mais le fleuron de la réserve est sa richesse zoologique… Plus d’une centaine d’espèces d’oiseaux y a été recensée dont près de la moitié rares et menacées.
On pourra par exemple observer en végétation rase, l’Oedicnème criard.
Attention de ne pas piétiner son nid, installé au ras du sol. Reconnaissable à son cri crépusculaire, il arrive dans la région à la fin du mois de février pour repartir migrer vers les péninsules ibériques et l’Afrique du Nord en octobre.
A Moisson, il apprécie tout particulièrement les milieux perturbés rocailleux, à l’image des steppes africaines.
Oiseaux.
ouverts
Depuis l’été 2014, la mise en pâturage d’une partie du site par un troupeau de moutons (race Sulfock), contribue à son entretien. Cela permet de maintenir la mosaïque des végétations ouvertes
(non boisées) qui s’est développée depuis la fin des activités industrielles.
Aujourd’hui le troupeau est constitué d’une trentaine de brebis et d’agneaux. Après un an d’expérimentation et d’évaluation, le bilan est pltôt prometteur. Notamment pour le broyage de la végétation ligneuse
(ronce, genêts) et le fauchage des pelouses, le pâturage, lorsqu’il est possible à mettre en œuvre est une alternative interessante comparée à l’usage d’engins à moteur : beaucoup plus douce pour le sol, la faune et la flore…
La réserve est ouverte au public (piétons, cyclistes et cavaliers) mais de façon réglementée. Une brigade VTT, chargée de la surveillance du site, veille au respect de cette réglementation.
Les points principaux à retenir sont les interdictions visant à ne pas déranger la faune et toutes actions portant atteinte aux milieux naturels.
Il s’agit notamment :
Autant de règles indispensables à la pérennité du site et de son patrimoine naturel… Cet article a été rédigé par l’AEV qui protège et aménage les espaces naturels d’Ile de France. Tous les jours, les agents de l’AEV gèrent les forêts et les sites écologiques pour en préserver toute la richesse et protègent les zones agricoles périurbaines.
Pour en savoir plus : www.aev-iledefrance.fr